Jean Lhermitte (1877 – 1959)
Jean Lhermitte est né le 30 janvier 1877, à Mont Saint Père, en Champagne. Après avoir, contre le désir de ses maîtres qui le destinaient à la carrière des armes, choisi la médecine, il fût successivement, externe en 1896, puis interne des hôpitaux en 1900, et il passa sa thèse en 1907.
Son oeuvre se compose de 16 livres, et plus de 800 articles.
Il s’orienta délibérément vers la Neurologie et la Psychiatrie associées et il soutenait que ces deux disciplines ne pouvaient ni ne devaient être séparées.
Qui était réellement Jean Lhermitte ? Un Neuropathologiste, un Neurologiste, un Neuropsychiatre ? En analysant son oeuvre vaste et féconde, il y a motif pour le considérer comme un grand neuropathologiste, comme un grand neuropsychiatre, comme un grand clinicien neurologiste, si ample était son horizon, si variée la gamme de ses apports, si profondes, riches et originales ses conceptions.
Son oeuvre anatomique a porté sur la névroglie, l’hypertrophie olivaire, la myélite zostérienne, la neurolymphomatose périphérique, sur les tumeurs, les maladies démyélinisantes, le ramollissement et l’hémorragie cérébraux, sur la pathologie veineuse, sur la démence précoce, les démences séniles, les syndromes thalamiques et striés.
Son oeuvre en neuropsychologie comporte des apports sur le membre fantôme, sur les hallucinations, sur la pensée spatiale, sur l’apraxie constructive, sur les désordres de la conscience etc. Il est surtout connu pour le signe qui porte son nom : le signe de Jean Lhermitte
Techniques anatomo-pathologiques du système nerveux. Paris, 1914
Psycho-névroses de guerre. Paris, 1916
Les blessures de la moelle épinière. Paris, 1917
Les fondements biologiques de la psychologie. Paris, 1925
La section totale de la moelle épinière. Paris, 1918
source : baillement.com
lafloflo
29/04/2010 à 8 h 46 min
Oulala, quand on baisse la tête, désolée!!
lafloflo
29/04/2010 à 8 h 45 min
Coucou Mél!
Ahh, le fameux signe de Lhermitte! La décharge électrique du cou jusqu’aux orteils, en irradiant dans les épaules et les bras au passage quand on baise la tête!Etonnant et insupportable!
En lisant ton article, je me suis demandé en riant: « où a-t-elle trouvé mon IRM?! » car grâce à une belle plaque de démyélinisation en C2, je connais bien ce phénomène, qui heureusement a disparu avec le Lyrica.
Merci pour tes infos et ton peps’
Bisous
Flo